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Déclaration No Vox Mali au forum des peuples à Bandiagara


vendredi 23 octobre 2009, par union

Nous les « sans », sans travail, sans logis, mal logés, chômeurs, précaires, ouvriers licenciés, paysans spoliés, expulsés d’Europe et d’ailleurs, victimes de démolition du Mali réunis au sein du réseau NO VOX, réseau de solidarité internationale représenté dans douze (12) pays de par le monde, et composé d’hommes et de femmes en lutte pour le droit des peuples avons convergé ensembles à Bandiagara dans le cadre du forum des peuples pour dénoncer le capitalisme, l’impérialisme et la mondialisation.

Sur la question de l’immigration et de l’émigration :

L’Association malienne des expulsés (AME) qui défend le droit des migrants, les accueille, les accompagne, et assure l’assistance médicale et psychologique dénonce les politiques migratoires de Union Européenne (Pacte européen, directive retour, frontex, immigration choisie, les accords de réadmission) qui ne sont que des dispositifs expéditifs, xénophobes, racistes qui criminalisent les migrants.

L’ AME en conséquence propose :

  • La libre circulation des personnes et des biens et souscrit à l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’homme.

Exige :

  • La récupération des biens des personnes en retour forcées ;
  • La non signature de la part des Etats Africains des accords de réadmission, et la prise en considération des personnes en retour forcées.

Sur la question du droit à la terre

L’union pour le développement et la défense des droits des démunis qui se bat pour le droit au logement et contre la spéculation foncière dénonce l’attitude laxiste du gouvernement du Mali vis-à-vis des spéculateurs fonciers en complicité avec les autorités communales.

L’union propose :

  • L’implication des populations dans la gestion des questions domaniales ;
  • La gestion transparente des zones de recasement en impliquant toutes les parties (Population, mairie, administration) ;
  • Le dédommagement de toutes les victimes de démolition sans condition

Exige :

  • Le respect strict des protocoles d’accord entre les autorités, et les populations des quartiers démolis tels que les cas des malades jardiniers de la lèpre à Djikoroni, carrefour de Niamakoro- cité des enfants, stade du 26 mars, Tabacoro, Kognoumani, Lafiabougou- Bougoudani, Yirimadio etc. ;
  • Le respect strict de l’article 13 de la constitution, et de l’article 43 du code domanial qui stipule « le doit de propriété est garanti, nul ne peut être exproprié que pour raison d’utilité publique et contre une juste et préalable indemnisation »

Sur la question des droits de l’Homme

L’APELD- MALI qui lutte pour la défense des droits des femmes, de l’enfant, et la liberté
Exige :

  • L’application des tous les textes, et les conventions ratifiés en faveur des femmes et des enfants.

Sur la question des privatisations

Les travailleurs licenciés de HUICOMA, les Grévistes de Morila dénoncent le processus de privatisation, et de bradage de nos sociétés et entreprise nationales entamés par les gouvernements successifs de la république du Mali depuis les années 70 jusqu’à nos jours.
Les travailleurs licenciés de Huicoma et les Grévistes de Morila exigent :

  • L’application stricte du plan social survenu entre le gouvernement du Mali, et le groupe Tomota en 2005 sans condition ;
  • La traduction des coupables de la mauvaise gestion de nos sociétés et entreprises nationales devant les tribunaux ;
  • Le dédommagement des préjudices causés ;
  • Rendre justice aux grévistes de Morila en les réhabilitant dans leur droit ;
  • L’annulation des cahiers de « charge » sur les contrats miniers ;
  • Un audit citoyen sur l’or du Mali de 1998 à nos jours.

Sur la question des droits humains

Le MSV (Mouvement des sans voix) s’insurge contre la paupérisation des populations victimes des politiques néo libérales, dénonce l’impérialisme arrogant des G8 vis-à-vis des aspirations des peuples et leur droit absolu à la santé, à l’éducation, au travail, au logement, à l’alimentation, à la libre circulation des personnes, et à l’environnement sain.
Exige :

  • La mise en quarantaine du PDES (projet de développement social et économique) du Président ATT ;
  • Un audit citoyen sur l’initiative riz.

Bandiagara, le 10/07/09

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Présentation de l’UACDDD dite Union
1. CREATION DE L’UACDDDD Créée en 2003, l’Union des Associations et Coordinations d’associations pour le Développement et la Défense des Droits des Démuni.es (UACDDDD) dite l’UNION est enregistrée sous le récépissé n° 0685 / G-DB du 30 Septembre 2005 conformément aux dispositions de la loi n° 04-038- du 05 août 2004 sur les associations en République du Mali. L’UACDDDD est à but non lucratif et apolitique. Son siège est sis à Niamakoro- Siébougouni- Bamako-Mali
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